Performances économiques

La puissance économique de la France

 

La France est la cinquième puissance économique mondiale.

  • Elle a réalisé en 2006 un produit intérieur brut (PIB) de 1 792 milliards d'euros - ce qui correspond à un PIB par habitant de 28 356 euros. Son taux de croissance, en dents de scie depuis plusieurs années (1,1 % en 2003, 2,3 % en 2004, 1,7 % en 2005, 2,0 % en 2006), reste cependant en dessous de la moyenne des pays de l'OCDE (2,5 % en 2006). La croissance du PIB en France est due au développement général de l'activité économique du pays.
  • La capacité des Français à produire des richesses augmente. La France est, et reste, la première puissance agricole européenne. Elle détient une position phare en Europe dans l'aérospatiale, l'armement et les industries agroalimentaires. Dans les dernières années, ce sont la construction et les biens d'équipement électriques et électroniques qui ont le plus contribué à la croissance du PIB.
  •  D'une manière générale, l'investissement reste dynamique, mais les stratégies des firmes, industrielles notamment, sont de plus en plus tributaires du poids, dans leur capital, des investisseurs et des marchés financiers. Quant aux PME, dont le tissu est si vital pour le pays, elles créent beaucoup d'emplois. Mais à l'exportation, elles n'ont pas les performances de leurs homologues allemandes.

Néanmoins, la France présente quelques signes de déclin économique.

  • Avant les premiers signes de crise (à laquelle la France résiste mieux que la plupart des autres pays développés), en 2007, le PIB de la France est inférieur au PIB des pays avancés. Et plus généralement, si l'on suit la tendance de ces vingt dernières années, le PIB par habitant a cru moins vite en France que dans la plupart des pays développés. Mais le phénomène est lent et la France reste parmi le groupe des pays avancés et son niveau de vie reste comparable à celui des grands pays développés.
  • Le « modèle social français » est ébranlé. Le déficit de la couverture sociale se creuse, les services publics coûtent cher, la dette publique s'alourdit. Il faudra aussi compter avec les coûts induits par de nouveaux comportements dans la consommation d'énergie, les modes de production agricoles et les transports, après les engagements pris en novembre 2007 pour une meilleure préservation de l'environnement.


(Source : MAE)


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